France, vers 1846 – États-Unis, ?
Né en France vers 1846, fils de Jules Leroux, Paul Leroux part aux États-Unis avec ses parents en 1867. Il est membre de la colonie fondée par son père au Kansas jusqu’à son départ pour Icaria, à Corning, Iowa. Il arrive dans la colonie icarienne en novembre 1875 et y travaille comme cuisinier et comme laboureur. Il épouse peu après son arrivée Françoise Fugier, couturière. Ils ont deux enfants, un garçon prénommé Edgar né en 1876 et une fille née en 1877.
Concainvu d’avoir trouvé en Icarie des compagnons et des coréligionnaires, Paul leroux presse sa famille restée au Kansas de venir le rejoindre : son beau-frère, Armand Dehay sera le premier. Début 1877, il est admis comme membre à part entière de la communauté après un noviciat prolongé. En septembre de la même année, il se rallie aux opposants au gouvernement de la colonie en signant le Précis sur Icarie rédigé par Émile Péron.
Après la scission de la communauté, il occupe diverses fonctions au sein de la Nouvelle Icarie : en février 1879, il est notamment élu délégué à l’agriculture, puis réélu à ce poste en novembre de la même année.
En 1881, fatigué de lutter pour empêcher les départs qui se multiplient, Paul Leroux décide de partir en Californie pour participer à la tentative de ses beaux-frères Armand Dehay et Émile Bée de lancer une nouvelle colonie, Icaria Speranza, à Cloverdale, Californie
Après l’échec de l’entreprise, Paul Leroux reste à Cloverdale pour exploiter le domaine. Il y habite toujours en 1905.
(Source : Cordillot (Michel), La sociale en Amérique, Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis, 1848 - 1922, 2002, p. 272-273.)