Fourier Phalanx

Phalange tardive.
Alors que le fouriérisme pratique américain est épuisé, Alcander Longley, multirécidiviste de l'expérimentation, fonde en 1853 un phalanstère à Moores Hill, Indiana, qu'il baptise simplement Fourier Phalanx.

Moores Hill sur la carte du comté de Dearborn, Indiana · Philadelphie, 1875 · Library of Congress, Washington D.C.

Alcander Longley, dont le père a été membre de Clermont Phalanx, séjourne à la North American Phalanx en 1853. Un an plus tard, il rejoint ses frères à Cincinnati où il édite divers textes réformateurs comme la revue Phalansterian record. En 1857, il décide de fonder Fourier Phalanx (« An Integral School of Science and Art ») dans une ferme louée à Moores Hill, dans l’Indiana.

Cependant, en février 1858, peut-être à la suite de la crise économique de 1857, seules douze personnes se réunissent. Après quelques mois, l’expérience périclite et le petit groupe se sépare. Après cette expérience, Longley poursuit son activité d’éditeur à Cincinnati puis à Saint Louis avec la revue The Communist en 1868 (devenue The Altruist) ou son ouvrage What is communism? (1890). Il rejoint la communauté icarienne de Corning (Iowa) en 1867 puis tente de fonder d’autres communautés, Reunion Colony dans le Missouri en 1869, Friendship Community dans le Missouri en 1872, Mutual Aid Community dans le Missouri en 1883 et Altruist Community en 1907.

Témoignages

Sources et références

Fogarty (Robert S.), Dictionnary of American Communal and Utopian History, 1980, p. 69-70 et 200.

Guarneri (Carl J.), The Utopian Alternative. Fourierism in Nineteenth-Century America, 1991.

Guarneri (Carl J.), « L'utopie et la "deuxième révolution américaine". Le mouvement fouriériste aux États-Unis, 1840-1860 », Cahiers Charles Fourier, n° 3, décembre 1992, p. 36-54.

Morris (James M.), Kross (Andrea L.), Historical Dictionary of Utopianism, 2004, p. 109.



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