Paris, 1837 – États-unis, ?
Né à Paris en 1837, fils aîné de Jules Leroux, Pierre Leroux part aux États-Unis avec ses parents en 1867. Il est membre de la colonie fondée par son père au Kansas jusqu’à son départ pour Icaria, à Corning, Iowa, en 1876. Son admission définitive en qualité de membre de la communauté est refusée par la majorité.
En 1877, il se range aux côtés des minoritaires de la Nouvelle Icarie. Il fait un voyage en France en 1878 et, à son retour au printemps 1881, décide de partir en Californie avec son épouse Joséphine, dans le but de participer aux débuts de la colonie d’Icaria Speranza avec ses frères Paul Leroux et Jules Leroux, et ses beaux-frères Armand Dehay et Émile Bée. Pierre et sa femme figurent tous deux en 1883 parmi les vingt signataires de la charte de la communauté.
En 1911, Pierre Leroux habite à Santa Rosa (Californie). Il entre en contact avec Louis Goaziou par l’intermédiaire de L’Écho de l’Ouest, le grand journal progressiste de langue française publié en Californie auquel il collaborait. Il donne alors plusieurs articles à L’Union des travailleurs. Dans un texte intitulé « La retraite ouvrière aux États-Unis », il se prononce en faveur du projet de loi rédigé par Victor Berger. En 1913, il dit ne disposer que de moyens modestes et être abonné à plusieurs journaux socialistes en langue anglaise, dont The Appeal to Reason.
Le nom de Pierre Leroux figure sur la liste des abonnés de L’Union des travailleurs jusqu’au déclenchement de la première guerre mondiale.
(Source : Cordillot (Michel), La sociale en Amérique, Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis, 1848-1922, 2002, p. 273.)