États-Unis, Missouri, Jamesport, 1866 - ?, vers 1926
Ralph Albertson étudie à l'Oberlin College (Ohio) et au séminaire entre 1888 et 1891. Il est très influencé par les écrits d’Edward Bellamy, de Henry George, de Léon Tolstoï et de Washington Gladden. Ordonné pasteur congréganiste en 1890, il exerce son ministère à Springfield (Ohio) entre 1891 et 1895. En 1895, à cause d’un conflit social, il abandonne son ministère : le principe de non-résistance chrétienne l’empêche de soutenir les grévistes quand une grève éclate dans les manufactures des environs. Il rejoint une petite colonie de socialistes chrétiens à Andrews, en Caroline du Nord, dirigée par un professeur de littérature, William C. Damon. En 1895, le groupe fonde une colonie baptisée Willard Cooperative Colony du nom de l’inspiratrice du mouvement de la tempérance, Frances Willard. En plus de cela, le groupe espère démarrer une « People University » dont un prospectus expose que l’économie politique enseignée et vécue par Jésus Christ est praticable, que l’amour et la fraternité du Royaume des cieux peuvent être réalisés sur la terre. Ils rendent compte de leurs efforts dans le périodique réformateur The Kingdom.
La correspondance d'Albertson avec George Howard Gibson conduit à l’établissement d’une autre colonie, Christian Commonwealth en Géorgie, en 1896. Albertson devient rédacteur en chef de la revue de la colonie, The Social Gospel qui devient l'organe d'un large mouvement social.
Après la faillite de la colonie en 1900, Albertson fait carrière dans le domaine de l’édition et dans le commerce. Il fait notamment partie en 1904 de la rédaction du journal réformateur The Arena.
En 1909, il achète une ancienne ferme à l’ouest de Newburyport, dans le Massachusetts, un lieu ouvert à tous connu sous le nom de The Farm qu'il abandonne à sa seconde épouse Hazel pour s’installer à New York, où il continue d’écrire. Albertson meurt dans l’anonymat, probablement en 1926.
(Source : Fogarty (Robert S.), Dictionnary of American Communal and Utopian History, 1980, p. 5-6.)
États-Unis, Missouri, Jamesport, 1866 - ?, vers 1926
Ralph Albertson étudie à l'Oberlin College (Ohio) et au séminaire entre 1888 et 1891. Il est très influencé par les écrits d’Edward Bellamy, de Henry George, de Léon Tolstoï et de Washington Gladden. Ordonné pasteur congréganiste en 1890, il exerce son ministère à Springfield (Ohio) entre 1891 et 1895. En 1895, à cause d’un conflit social, il abandonne son ministère : le principe de non-résistance chrétienne l’empêche de soutenir les grévistes quand une grève éclate dans les manufactures des environs. Il rejoint une petite colonie de socialistes chrétiens à Andrews, en Caroline du Nord, dirigée par un professeur de littérature, William C. Damon. En 1895, le groupe fonde une colonie baptisée Willard Cooperative Colony du nom de l’inspiratrice du mouvement de la tempérance, Frances Willard. En plus de cela, le groupe espère démarrer une « People University » dont un prospectus expose que l’économie politique enseignée et vécue par Jésus Christ est praticable, que l’amour et la fraternité du Royaume des cieux peuvent être réalisés sur la terre. Ils rendent compte de leurs efforts dans le périodique réformateur The Kingdom.
La correspondance d'Albertson avec George Howard Gibson conduit à l’établissement d’une autre colonie, Christian Commonwealth en Géorgie, en 1896. Albertson devient rédacteur en chef de la revue de la colonie, The Social Gospel qui devient l'organe d'un large mouvement social.
Après la faillite de la colonie en 1900, Albertson fait carrière dans le domaine de l’édition et dans le commerce. Il fait notamment partie en 1904 de la rédaction du journal réformateur The Arena.
En 1909, il achète une ancienne ferme à l’ouest de Newburyport, dans le Massachussetts, un lieu ouvert à tous connu sous le nom de The Farm qu'il abandonne à sa seconde épouse Hazel pour s’installer à New York, où il continue d’écrire. Albertson meurt dans l’anonymat, probablement en 1926.
(Source : Fogarty (Robert S.), Dictionnary of American Communal and Utopian History, 1980, p. 5-6.)