États-Unis, Templeton, Californie, 1812 - New York, 1886
Stephen Pearl Andrews naît le 21 mai 1812. Sa famille quitte le Massachusetts pour Hinsdale, dans le Vermont, après que son père a perdu sa paroisse pour s’être opposé à la guerre de 1812. En 1829, Stephen Pearl Andrews est diplômé de l’Almherst Academy et en 1830, il part en Louisiane enseigner au Jackson Female Seminary, puis au College of Louisiana et au Centenary college, avant d’abandonner l’enseignement pour étudier le droit en 1831. Pearl est admis au barreau de Louisiane en 1833 et se marie en 1835.
En 1839, il quitte la Nouvelle Orléans pour Houston où, au début des années 1840, il s’implique dans l’abolition de l’esclavage, la cause qui l’amène à Londres avec le réformateur et éditeur Lewis Tappan pour la Second World’s Anti-Slavery Convention. En 1845, il tourne le dos à sa carrière juridique et ouvre un institut de phonétique et de sténographie. Il expose ses idées réformatrices dans les différents domaines qui l’intéressent dans le journal The Propagandist. Il est influencé par l’anarchiste Josiah Warren, et par les théories économiques que celui-ci a mises en pratique dans l'expérimentation d’Equity Colony.
Andrews et Warren fondent en 1851 une commune anarchiste près de New York, Modern Times d'après les principes de la souveraineté individuelle de Warren. L’adhésion officielle d’Andrews à l'amour libre entraîne la ruine de la colonie. En 1854, il déménage à New York où il établit en 1858 avec Edward Fitch Underhill un ménage coopératif, Unitary Household. En 1860, Andrews se déclare le chef d’un nouvel ordre spirituel. Il expose ses vues dans Constitution or Organic Basis of the Pantarchy. En 1877, il publie The Basic Outlines of Universology, un ouvrage de philosophie ésotérique. Durant les années 1880, il est connu dans les groupes radicaux de New York, particulièrement dans le Manhattan Club.
(Source : Fogarty (Robert S.), Dictionnary of American Communal and Utopian History, 1980, p. 7-8.)